mercredi 27 février 2013

Le harnois 3.2

LE HARNOIS

À la suite de l'armure des guerriers japonais, mieux connus sous le nom de Bushi (ou samouraï), le harnois à beaucoup été utilisé lors des grandes guerres chevaleresques lors de la période médiéval. Le harnois était l'armure par excellence des chevaliers. Ce qui veux dire que c'était l'armure la plus utilisé par les guerrier du moyen-âge. 

File:Götz Rüstung.jpgC'est l'armure que l'on voit lorsque l'on imagine un chevalier en armure à cheval, par extension il comprend également l’armure équestre. Le harnois est la plus performante techniquement des armures de chevalier. Contrairement à une idée reçue (venant entre autres du fait que longtemps, les armures étudiées étaient des armures d'apparat et d'une mauvaise connaissance de la réalité de la chose), une armure de plaques en général et un harnois plain en particulier est moins difficile à porter qu'une cotte, voire un haubert, de mailles, car le poids pourtant supérieur est mieux réparti. Un chevalier pouvait ainsi prestement monter à cheval ou se relever s'il tombait (du moment que la douleur d'une blessure ne l'immobilisait pas). C'est lors de la guerre de cent ans que les armures, le temps de quelques années, ont réellement été lourdes, pour garder les chevaliers des flèches anglaises, mais l'inefficacité de l'épaisseur des armures, trop lourdes, a vite fait abandonner le concept.
Parfois, on parle du harnois "plein" (ou plain), et le harnois peut être peint ou coloré par divers procédés, de façon à donner telle ou telle capacité visuelle mais aussi une certaine propriété de solidité ou de résistance.
Le défaut du harnois se trouve sous les bras, et au niveau de la gorge, à la séparation entre le casque et le plastron. Les seules armes efficaces contre les harnois étaient :
  • la hallebarde et la bardiche, dont la pointe permettait de transpercer l'aisselle du cavalier sans s'approcher et risquer un coup mortel de l'ennemi ou du cheval ;
  • l’estoc (précurseur de la rapière) et la miséricorde, sorte de couteau à lame courte et large (lame de 15 à 35 cm de long, pour 4 à 8 cm de large à sa base) qui permettait d'égorger l'ennemi mis à terre en passant le couteau dans le défaut de l'armure et en le faisant glisser sur l'arrondi de l'armure, de façon à ouvrir littéralement la gorge, comme on ouvre une boite de conserve.
  • les armes à feu.
Le harnois a été l'armure du XIIIe au XVIIe siècle, et fut également la dernière armure médiévale. 


Comme je l'expliquais au tout début du blog, le harnois était sans doute la plus résistantes des armures et, comme vous avez pu le constater, le plus utilisé par les chevalier. Selon ma propre opinion, je considère le harnois encore plus efficace que la veste pare-balle connu de tous. La veste pare-balle ne protège que le tronc et, comme de raison, tous les organes important (sauf le cerveau) contrairement au harnois qui protège le corps au grand complet à l'exception des points faible mentionner plus tôt. La tête, le tronc, les jambes ainsi que les bras sont presque totalement protégés par ce que l'on  appel actuellement de l'acier.



vendredi 15 février 2013

Armures 3.1 Les samouraï


L'HISTOIRE
Appelées Gusoku ou Yoroi, les premières armures Japonaises remontent à l'époque des Kofun (350-650). Elles sont constituées de simples plaques de fer rivées entre elles, portées sur le torse et le dos du guerrier. A cela s'ajoute parfois un casque avec un protège-nuque. Le reste du corps est exposé. Dès 670, certains éléments de la future armure du Bushi apparaissent : le protège-nuque du casque s'allonge, les protections fixes sur les épaules et les avants bras, et surtout une jupe de plaque de métal couvrant le ventre et le haut des jambes.
L'armure traditionnelle devient entièrement complète vers 800 (époque de Heian). Le Kabuto et les Sode (protections libres pour les épaules) sont en place, et la jupe de protection ( Kusazuri ) est à présent articulée. La guerre de Genpei (1180-1185) montre cependant certains perfectionnements : protection des jambes, protections latérales du casque, extensions des Sode et du Shikoro (protège-nuque).

Ensuite, pendant presque 300 ans, le style des armures va relativement peu changer (apparition des protections sur le haut des jambes). Le prix de celles-ci étant assez élevé, elles restent l'apanage des guerriers puissants. Ces derniers rivalisent d'ornements parfois ostentatoires pour montrer leur richesse et leur rang. Ce sont essentiellement les casques, et la couleur de l'armure qui sont mis en avant.

L'unification du Japon (1550-1600) voit un très net changement dans les armures Japonaises. L'apparition des armes à feu amène beaucoup de Bushis à renforcer la cuirasse principale, quitte parfois à adapter les formes occidentales en une seule pièce d'acier. L'autre grande nouveauté est l'apparition d'armures pour l'infanterie ( Ashigaru ), simplifiées et industrialisées. Mais cette il s'agit de la dernière évolution. Avec l'unification finale du Japon, le temps des Bushi et des grandes batailles est terminé. Les armures ne sont plus que décoratives, et ne connaissent plus aucun combat.

_________________________________________________________________________

L'histoire en tant que tel est très intéressante. Les types d'armures ont révolutionnées le monde et plus particulièrement les grandes guerres. Ce n'est pas parce que tu a une bonne arme qui inflige des dégâts immenses que tu peux gagner une guerre, mais le type de protection que tu possède. Un homme prudent est plus solide que n'importe quelle arme. L’armure est la parti la plus importante de l'équipement du guerrier. Les japonais ont révolutionnés le monde de la guerre en inventant de nombreuses sortes d'armures, dont les plus connus sont ceux des samouraïs.

lundi 4 février 2013

Les Dieux de la mythologie Japonaise 2.5

Dans une des plus ancienne mythologie japonaise, le Shintoïsme, les japonais priait quatre dieux en particulie: Amaterasu, Susanoo, Tsukoyumi et Izanagi.

Izanagi
Le premier est, bien-sûr, Izanagi. Il est le père des trois autres dieux et aussi le créateur du monde. Dand la religion catholique actuel, on peut le comparer au Dieu suprème, celui qui à créé la Terre en sept jours. Voici sa légende: La terre au commencement était vide et « comme une méduse dans la mer ». Une divinité masculine Izanagi et une divinité féminine Izanami décidèrent alors de descendre sur terre pour la peupler. Mais pour cela, il fallait tout d'abord créer une terre ferme. C'est ce qu'ils firent au moyen d'une hallebarde appelée, Ame no nuhoko (天沼矛, la « Lance Céleste ») qu'ils trempèrent dans l'océan et agitèrent en tous sens. Les gouttes tombées de la hallebarde formèrent les îles japonaises, en commençant par Onokoro.
Après une expérience infructueuse car c'était Izanami qui avait pris l'initiative de leur union, les deux kamis engendrèrent de nombreux autres kamis qui formèrent petit à petit tout ce que contient la nature : les îles, les montagnes, les fleuves, le vent, le sable, etc.
Mais alors qu'elle donnait naissance au kami du feu (Kagutsuchi), Izanami fut mortellement brûlée et se retira au royaume des morts. Fou de douleur, Izanagi décida d'aller l'y rejoindre. Il parvint effectivement à retrouver Izanami, mais celle-ci le supplia de ne pas la regarder car elle devait tout d'abord demander l'autorisation de revenir sur terre aux kamis des enfers. Mais l'impatience d'Izanagi fut plus forte et il réussit à surprendre son épouse. Il fut alors horrifié de constater que le corps de celle-ci avait commencé à pourrir et répandait une horrible odeur. Izanami, humiliée et furieuse d'avoir été surprise, se mit à la poursuite d'Izanagi qui s'enfuyait.
Izanagi parvint à lui échapper de justesse et scella l'entrée du royaume des morts d'une lourde pierre. Izanami lui déclara alors que pour se venger, elle tuerait chaque jour 1 000 créations d'Izanagi. Mais celui-ci répondit qu'il en créerait 1 500, donnant ainsi naissance au cycle de la vie et de la mort.

Izanagi ira ensuite se purifier et de l'eau lavant ses plaies sortiront d'autres kamis, ses enfant.

Amaterasu

Elle est née de l'œil gauche de son père, Izanagi, quand il s'est purifié par ablution après son retour du pays des morts. Izanagi lui ordonna de diriger le Takamanohara, royaume des cieux.
Selon la légende, Amaterasu et son frère Susanoo, kami de la mer et du vent, étaient rivaux. Aussi, lorsqu'il lui rendit visite, il y eut un long combat, à la suite duquel il enferma Amaterasu dans une caverne (« Amano-Iwato »), cachant par la même occasion le soleil pendant une longue période. Selon une autre version, en colère, elle s'enferma elle-même. Pour persuader Amaterasu de sortir de cette grotte, les dieux organisèrent un banquet au cours duquel Uzume, la déesse de l'Aube, entama une danse. Intriguée par l'animation, Amaterasu reparut.
En guise de punition, Amaterasu bannit Susanoo du royaume des cieux. Pour se racheter auprès de sa sœur, Susanoo lui offrit par la suite l'épée Kusanagi no tsurugi.

Tsukuyomi

Tsukuyomi est le second des trois enfants nés lorsque Izanagi, le dieu qui créa le monde, se nettoyait ses pêchés en prenant un bain. Il serait né lorsque Izanagi se lava l'œil droit. Mais on dit parfois qu'il est né d'un miroir de cuivre qu'Izanagi tenait dans sa main droite.
Tsukuyomi grimpa ensuite à l'échelle céleste pour rejoindre les cieux, Takamagahara, et sa sœur, Amaterasu. Cependant, il mit cette dernière en colère quand il tua Uke Mochi, la déesse de la nourriture. Amaterasu ne voulut plus voir Tsukuyomi et déménagea dans une autre partie du ciel. La légende explique que c'est pour cette raison que le jour et la nuit ne sont jamais ensemble. Dans d'autres versions plus récentes, c'est Susanoo, le dieu des tempêtes, qui tue Uke Mochi.

Susanoo

Susanoo (parfois transcrit en « Susanowo ») est le dieu des tempêtes, frère d'Amaterasu la déesse du soleil, et de Tsukuyomi le dieu de la lune, tous nés de l'ablution de leur père Izanagi après son retour du royaume des morts (Susanoo provient du nez de son père). Il a harcelé son père pour obtenir la permission d'aller aux enfers pour rendre visite à sa « mère » Izanami. Excédé son père l'a chassé. Il est alors allé dans le ciel où il contesta le domaine de sa sœur Amaterasu Omikami (déesse du soleil), insatisfait de régner sur la Mer.
Cette dernière lui soumit un défi : celui d'enfanter des kamis mâles. Des colliers de Amaterasu, naquirent cinq jeunes femmes; Du sabre de Susanoo, naquirent cinq kamis mâles impétueux. Susanoo ayant remporté le défi, il se livra à toutes sortes d'excès. Le Kojiki recense quatre offenses que le dieu des tempêtes auraient commises : détruire les rizières (en détruisant les digues et en comblant les fossés), répandre des déjections et écorcher un poulain-pie avant de le placer dans la maison de sa sœur.
Excédée par ces actes, Amaterasu se retira dans une caverne, entrainant une nuit perpétuelle. Il fut alors chassé du Ciel par Amaterasu et se réfugia en Izumo (ancienne province du Japon, aujourd'hui incluse dans la préfecture de Shimane) dont il devint le premier maître. Les dieux lui ont coupé la barbe et enlevé les ongles avant de le bannir de la Terre Céleste en guise de punition. Chassé, il va battre le dragon terrifiant la province de Koshi. Il se réconciliera ensuite avec Amaterasu, lui offrant l'épée Kusanagi no tsurugi.
Il devint aussi le dieu de la fertilité.



Ce sont trois des multiple légende qui me font frisonner. Je suis un grand pasionner de mythe et légende et surtout lorsque ceux-ci sont en rapport avec ce en quoi j'aime le plus. Je trouve que ses histoires sont encore plus entraînant que les histoires des catholiques en général.